Viburnum opulus L.

Viorne obier

Caprifoliacées (Cronquist)

Adoxacées (APG III)

 

 

Description:

Arbrisseau de 2-4 m, à rameaux fragiles, glabres, d'un gris blanchâtre; feuilles caduques, minces, légèrement pubescentes en dessous, largement ovales, à 3-5 lobes sinués-dentés, aigus; pétiole allongé, glabre, muni à la base de stipules linéaires; corymbes assez longuement pédonculés, peu serrés; fleurs blanches, inodores, les centrales petites et régulières, les extérieures bien plus grandes, rayonnantes, à lobes inégaux, stériles; baies globuleuses, d'un rouge vif à la maturité.

Floraison de mai à juin; fructification en septembre.

Habitats:

Haies et bois humides, dans presque toute la France; rare dans la région méditerranéenne.

Applications:

Décontractant musculaire: La viorne obier soulage les contractions musculaires, qu'il s'agisse des muscles lisses du système respiratoire, de l'utérus ou des intestins, ou des muscles striés des membres ou du dos. On l'utilise en usage interne ou en application locale. Cette plante traite la gêne respiratoire liée à l'asthme et les douleurs menstruelles dues aux contractions de l'utérus. En cas de crampes nocturnes et de maux de dos, on mélange de la lobélie et de la viorne obier. Cette plante traite aussi la constipation, les coliques, les irritations du côlon et les troubles d'origine nerveuse.

Arthrite: La viorne obier décontracte les muscles raidis par l'inflammation et la dégénérescence des articulations. En stimulant la circulation sanguine dans les parties malades, elle permet l'élimination des déchets tels que l'acide lactique. Cette action accélère la guérison.

Autres usages: On emploie souvent la viorne obier pour abaisser la tension artérielle et pour d'autres troubles circulatoires.

Constituants:

Hydroquinones (arbutine); Coumarines (scopoletine); Tanins (3%); Résine.