Oenothera biennis L.

Herbe aux ânes, Onagre bisannuelle.

Onagracées (Cronquist et APG III)

 

 

Description:

Plante bisannuelle de 50 cm à 1 m, dressée, robuste, simple ou rameuse, velue, très fouillée; feuilles radicales oblongues, pétiolées, en rosette, les caulinaires lancéolées, atténuées à la base, subsessiles, denticulées; fleurs jaunes, grandes (4-5 cm de diamètre), légèrement odorantes, en long épi feuillé; pétales en cœur renversé, dépassant les étamines, environ de moitié plus courts que le tube du calice; capsule cylindracée, longue de 30-35 mm, dressée-appliquée, sessile, velue.

Floraison de juin à septembre.

Habitats:

Lieux sablonneux, terrains vagues, çà et là dans presque toute la France.

Applications:

Les fleurs, les feuilles et l'écorce de la tige de l'onagre ont des propriétés astringentes et calmantes. On emploie ces trois parties pour soigner la coqueluche. L'onagre est également efficace en cas de troubles digestifs, d'asthme et, en cataplasme, contre les douleurs rhumatismales. En usage externe, l'huile soigne efficacement l'eczéma et certains types de prurit; elle soulage aussi les seins douloureux. En usage interne, elle abaisse la tension et est anticoagulante. On la prescrit aujourd'hui couramment contre les divers troubles prémenstruels tels qu'une légère irritabilité et des ballonnements. L'huile pourrait être efficace, toujours en usage interne, pour traiter la sclérose en plaque, l'arthrite rhumatismale, la claudication intermittente (douleur et faiblesse musculaire de la jambe) et autres problèmes liés à une mauvaise circulation.

Constituants:

L'huile d'onagre est riche en acide gras essentiels notamment cis-linoléique (environ 70 %) et cis-gammalinoléique (environ 9 %). Son action repose surtout sur la présence d'acide gammalinoléique, qui synthétise la prostaglandine E1. Associée à la vitamine E, l'huile d'onagre est antioxydante.