Description:
Plante vivace de 50 cm à 1
mètre, dressée robuste, pubescente dans le haut, à souche épaisse;
feuilles lancéolées, en cœur à la base, sessiles, opposées, rarement
verticillées ou les supérieures alternes; fleurs d'un rouge violet,
grandes (10-12 mm), en faisceaux axillaires simulant des verticilles et
formant un long épi terminal, souvent interrompu à la base; calice velu,
à 12 côtes et dents; 6 pétales, de moitié plus longs que le calice; 12
étamines, dont 6 saillantes.
Floraison de juin à septembre.
Habitats:
Bords des eaux, lieux humides, dans toute la France et
en Corse.
Applications:
Astringente, la salicaire est principalement utilisée
pour traiter la diarrhée et la dysenterie. Elle convient aux personnes
de tous âges. Certains phytothérapeutes la recommandent pour régulariser
le transit intestinal et bloquer les diarrhées survenant chez les
nourrissons encore alimentés au lait maternel. Cette plante est
également préconisée dans le traitement des hémorragies de l'appareil
génito-urinaire féminin. En cataplasme ou en lotion, on l'applique sur
les blessures, les ulcères de la jambe et les eczémas; on la prescrit
également pour soigner les pertes blanches et les prurits vulvaires. De
nos jours, la salicaire figure rarement dans le formulaire des
affections oculaires mais elle devrait faire l'objet d'investigations
plus poussées en ophtalmologie.
Constituants:
Salicarine, glucoside (vitexine), tanins, huile
essentielle, mucilage et phytostérols.
Recherches:
La plante entière recèlerait des propriétés
antibiotiques et agirait efficacement contre la bactérie intracellulaire
responsable du typhus. |
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