Description:
Plante vivace de 20-60 cm, glabre
ou pubescente, noircissant en herbier, à souche horizontale épaisse;
tiges raides, dressées ou ascendantes, arrondies, simples ou
rameuses; feuilles verticillées par 8-12, écartées, longues de 1-3
cm, étroitement linéaires, mucronées, à bords enroulés; fleurs d'un
jaune vif, odorantes, nombreuses, en panicule longue, étroite,
dressée; pédicelles fructifères étalés, un peu plus longs que la
fleur et le fruit; corolle à lobes obtus ou subaigus; fruits petits,
glabres et lisses.
Floraison de juin à septembre.
Habitats:
Prairies et pelouses dans toute la
France.
Applications:
Légèrement amer, le caille-lait
est surtout utilisé en guise de diurétique et en cas d'affections
cutanées. Comme son parent le gratteron (G. aparine), cette plante
est indiquée en cas de calcul biliaires ou rénaux et pour traiter
d'autres troubles urinaires comme les cystites. Elle remplace
parfois le gratteron pour soigner des affections cutanées chroniques
comme le psoriasis. Le Caille-lait a longtemps eu la réputation, en
particuliers en France, de guérir l'épilepsie.
Constituants:
Iridoïdes (notamment de l'aspéruloside),
flavonoïdes, anthraquinones et alcanes. |
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