Equisetum arvense L.

Prêle des champs, Queue de cheval.

Équisétacées

 

 

Description:

Plante vivace, printanière, assez grêle; tiges de deux sortes, les fertiles de 10-25 cm, simples, lisses, d'un brun rougeâtre, paraissant avant les stériles et périssant après la fructification; munies de gaines brunes, espacées, lâches, ovoïdes en cloche, à 6-12 dents très profondes lancéolées-acuminées; épi médiocre (2-4 cm sur 6-10 mm), oblong-cylindrique, obtus; tiges stériles de 20-80 cm, d'un vert pâle, tardives, fortement sillonnées, un peu rudes, à lacune centrale petite, à verticilles écartés de rameaux simples ou peu rameux, longs, grêles, pleins, à 4 angles aigus.

Floraison de mars à mai.

Habitats:

Lieux humides, dans toute la France et en Corse.

Applications:

L'efficacité thérapeutique de cette plante est essentiellement due à sa haute teneur en silice, dont un large proportion est soluble et peut être absorbée. La silice aide à la régénération des tissus conjonctifs. La prêle des champs est un excellent agent coagulant. Elle arrête les saignements de nez et réduit la fréquence des crachats sanguins. De plus, la queue-de-cheval a un effet astringent sur le système génito-urinaire, qui s'avère efficace en cas de saignement, de cystite, d'urétérite et de prostatite. Elle contribue à accélérer la cicatrisation des tissus conjonctifs, en améliorant leur résistance et leur élasticité. Cette plante est également prescrite pour traiter les problèmes arthritiques et rhumatismaux, le gonflement des jambes, les affections respiratoires, comme l'emphysème, etc. Une décoction de cette plante ajoutée à l'eau du bain accélère la guérison des fractures et des entorses, et apaise certaines irritations cutanées, comme l'eczéma.

Constituants:

Acide silicique et silicates (environ 15%), flavonoïdes, saponosides (équisatonine), alcaloïdes (nicotine).

ATTENTION:

Ne pas utiliser la prêle des champs plus de 6 semaines d'affilée sans contrôle médical, car cette plante risque d'irriter le tube digestif ni en cas de maladie auto-immune. Ne pas confondre la prêle des champs avec la prêle des marais (E. palustre, plante d'aspect voisin mais beaucoup plus grande), qui contient des alcaloïdes toxiques.