Echium vulgare L.

Vipérine.

Boraginacées (Cronquist et APG IV)

 

 

Description:

Plante bisannuelle de 30-80 cm, verte, hérissée de poils raides, étalés, espacés, faiblement tuberculeux; tige dressée, ordinairement très rameuse; feuilles hispides, oblongues-lancéolées, les inférieures pétiolées, à 1 nervure, les autres sessiles, aiguës; fleurs bleues ou violacées, assez grandes, en grappes formant une panicule oblongue généralement étroite; calice hispide, à lobes linéaires, dressés; corolle de 12-18 mm, à tubes inclus dans le calice, à limbe élargi et irrégulier, 1-2 fois aussi longue que le calice; étamines saillantes, à filets glabres; carpelles de 2 mm, brièvement tuberculeux.

Floraison de mai à aout.

Habitats:

Lieux secs et pierreux, dans toute la France.

Applications:

A de nombreux égards, la vipérine rappelle la bourrache (Borrago officinalis). Ces deux plantes, en usage interne,  sont diurétiques et stimulent la transpiration. On prescrit la vipérine dans les affections respiratoires, car son mucilage atténue les toux sèches et facilite l'expectoration. Elle a démontré son efficacité dans le traitement des maladies de la peau. Les alkannines seraient antimicrobiennes et l'allantoïne contribue à la cicatrisation des plaies. Appliquée en cataplasme ou en pansement, c'est un baume efficace contre les brulures et les furoncles. Cette plante est tombée en désuétude, en partie par manque d'intérêt pour son potentiel médicinal et en partie à cause de ses alcaloïdes pyrrolizidiniques, très toxiques une fois isolés.

Constituants:

Alcaloïdes pyrrolizidiniques, allantoïne, alkannines et mucilage. Une fois isolés, les alcaloïdes pyrrolizidiniques sont toxiques pour le foie.