Description:
Plante bisannuelle de 30-80 cm, verte,
hérissée de poils raides, étalés, espacés, faiblement tuberculeux; tige
dressée, ordinairement très rameuse; feuilles hispides,
oblongues-lancéolées, les inférieures pétiolées, à 1 nervure, les autres
sessiles, aiguës; fleurs bleues ou violacées, assez grandes, en grappes
formant une panicule oblongue généralement étroite; calice hispide, à
lobes linéaires, dressés; corolle de 12-18 mm, à tubes inclus dans le
calice, à limbe élargi et irrégulier, 1-2 fois aussi longue que le calice;
étamines saillantes, à filets glabres; carpelles de 2 mm, brièvement
tuberculeux.
Floraison de mai à aout.
Habitats:
Lieux secs et pierreux, dans toute la
France.
Applications:
A de nombreux égards, la vipérine rappelle la bourrache (Borrago
officinalis). Ces deux plantes, en usage interne, sont diurétiques
et stimulent la transpiration. On prescrit la vipérine dans les affections
respiratoires, car son mucilage atténue les toux sèches et facilite
l'expectoration. Elle a démontré son efficacité dans le traitement des
maladies de la peau. Les alkannines seraient antimicrobiennes et
l'allantoïne contribue à la cicatrisation des plaies. Appliquée en
cataplasme ou en pansement, c'est un baume efficace contre les brulures et
les furoncles. Cette plante est tombée en désuétude, en partie par manque
d'intérêt pour son potentiel médicinal et en partie à cause de ses
alcaloïdes pyrrolizidiniques, très toxiques une fois isolés.
Constituants:
Alcaloïdes pyrrolizidiniques, allantoïne, alkannines et
mucilage. Une fois isolés, les alcaloïdes pyrrolizidiniques sont toxiques
pour le foie. |
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